Au total, 112 actualités sont dédiées au CBD et au chanvre dans la rubrique : Afrique
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Le Rwanda légalise le cannabis médical
Les médecins rwandais pourront rapidement prescrire du cannabis médical aux patients. Un nouvel arrêté ministériel, adopté le 28 juin, a été signé par le ministre de la santé, Daniel Ngamije, et le ministre de la justice, Johnston Busingye. Il définit un cadre de base pour la culture, le traitement et la prescription médicale éventuelle du cannabis au Rwanda. Les prescriptions ne pourront être données que par des médecins spécialistes. Ces derniers recevront un avis écrit d’accréditation du ministère rwandais de la santé. La nouvelle loi détaille également les autorisations qu’accorderont huit licences pour les entreprises.
Aurélien Bernard, Newsweed
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Le Maroc sur la voie du cannabis médical : les cultivateurs entre soulagement et inquiétude
Après des décennies de culture illégale du cannabis, au Maroc, le projet de loi sur les usages licites du cannabis doit être discuté au parlement. Le gouvernement table sur le développement du marché du cannabis médical et vise le marché européen. Mohammed Morabet a hâte de voir son pays franchir ce cap, mais se méfie. Il veut sortir de la clandestinité et pouvoir marcher la tête haute. Fadoul Azouz, un autre cultivateur, plus sceptique, s’inquiète que les futurs prix de vente soient dans leur intérêt. Le projet de loi prévoit la réglementation de toute la chaîne de production, via la création d’une agence nationale de régulation. Le but est de reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables.
Le Journal du Dimanche
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Maroc : l’usage médical du cannabis ravit les producteurs
Une nouvelle ère est en passe de s’ouvrir pour les producteurs marocains de cannabis. Après des années de travail dans l’ombre, la ratification en mars du projet de loi visant à légaliser l’usage médical du cannabis est une belle promesse pour l’avenir. Mohamed Morabet, producteur, dans la région montagneuse du nord de Ketama, se réjouit de pouvoir avancer désormais à visage découvert. « Nous sommes évidemment satisfait de la nouvelle législation. Cela va nous permettre de sortir enfin de la clandestinité, d’être fier de notre travail lorsque nous pourrons réunir les habitants dans des coopératives. » Cet homme d’une soixantaine d’années se pose des questions sur le prix de vente à venir. « Si les prix viennent à baisser, alors nous serons tous perdants. » Les producteurs ont conscience que la culture du cannabis à des fins médicales peut devenir un commerce lucratif et placer le Maroc au sommet du le marché mondial. Pour cela, il faudra des moyens.
Africanews
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Maroc : les cultivateurs du cannabis font un pas en avant vers la légalité
Coordination des zones d’origine du cannabis. C’est le nom que porte l’association que viennent de créer les cultivateurs du cannabis d’Al Hoceima, de Chefchaouen et plus particulièrement Bni Khaled, Ketama et Bni Seddath. Première initiative du genre, la Coordination des zones d’origine du cannabis au Maroc s’est assignée comme mission principale de défendre les droits des petits cultivateurs. Le souhait de l’association, c’est que le gouvernement élabore un ambitieux modèle de développement local spécifique à ces régions. Ceci devrait permettre une mise à niveau globale des différentes agglomérations rurales de ces zones avec, notamment, des centres de formation pour les jeunes et les agriculteurs.
Bladi.net
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Maroc : mise en place d’un comité de coordination de la filière cannabis
Au Maroc, un Comité de coordination des zones d’origine de la plante du cannabis est né. Il a pour principale mission de plaider en faveur des petits agriculteurs concentrés dans les régions d’Al Hoceima et de Chefchaouen, et notamment des tribus de Bni Khalids et des Ketamas concernées par le projet de loi 21-13. Le Comité de Coordination a mis l’accent sur la nécessité de créer des centres de formation et d’orientation professionnelle pour les agriculteurs et les jeunes et de soutenir l’emploi en ouvrant des centres de jumelage dans la région. Pour ce nouvel organisme, il est important d’investir dans l’agriculture et le tourisme de cette région, et d’envisager sérieusement de délivrer des licences pour les usages récréatifs comme dans d’autres pays.
Hespress
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Maroc : le projet de loi sur les usages licites du cannabis vise l’amélioration des revenus des agriculteurs
Au Maroc, le projet de loi 13.21 relatif aux usages licites du cannabis vise à améliorer les revenus des agriculteurs et à créer des opportunités d’emploi pérennes. C’est ce qu’a affirmé, le 23 avril à Rabat, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit. Le texte ambitionne également d’atténuer les conséquences néfastes des cultures illégales sur la santé publique et l’environnement, notamment celles liés à la déforestation, qui concerne environ 1000 Ha par an, l’épuisement des sols et des ressources hydriques, ainsi que la pollution des nappes phréatiques. Le projet de loi prévoit aussi la création des règles juridiques, organisationnelles et procédurales nécessaires en vue d’éviter tout détournement de la légalisation.
Maroc Diplomatique
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Le Lesotho, premier pays africain autorisé à exporter du cannabis médical en Europe
Une entreprise du Lesotho est devenue la première en Afrique à être autorisée à exporter du cannabis médical vers l’Union européenne. Le premier producteur de cannabis médical du pays, MG Health, a annoncé qu’il avait satisfait aux normes de bonnes pratiques de fabrication (BPF) de l’UE, ce qui lui permet d’exporter de la fleur, de l’huile et des extraits de cannabis en tant qu’ingrédient pharmaceutique actif. Il exportera son premier lot en Allemagne dans le courant de l’année. Le petit royaume des montagnes a été le premier en Afrique à autoriser la culture du cannabis médical en 2017. Le cannabis africain est largement produit dans le pays, bien que sa possession et sa consommation soient toujours illégales.
Aurélien Bernard, Newsweed
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Au Maroc, les cultivateurs de cannabis veulent vivre sans peur
Après des décennies passées dans la semi-clandestinité, Mohamed Morabet espère vendre sa récolte de cannabis la tête haute cet été grâce au projet de légalisation de l’usage thérapeutique de cette plante interdite au Maroc, pays pourtant premier producteur mondial de haschich. « Nous allons enfin sortir de la clandestinité après avoir vécu dans la peur et le chantage », souffle ce cultivateur rencontré dans son champ où ont récemment été semées les graines de kif, première richesse de la région de Ketama dans le nord du Maroc. Le royaume entend, à travers le projet de légalisation, valoriser une filière lucrative actuellement aux mains des trafiquants en se positionnant sur le marché du cannabis médical. Il espère aussi améliorer la situation de la population du Rif, une région du Nord montagneuse et peu développée.
TV5 Monde
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L’Afrique du Sud déploiera sa régulation du cannabis au plus tard en 2023
Il faudra au plus 5 ans à l’Afrique du Sud pour déployer sa légalisation du cannabis. Alors que la Cour suprême du pays a jugé en 2018 que l’interdiction de l’usage personnel de cannabis n’était pas constitutionnelle, et a obligé le pays à légaliser le cannabis, la mise en place de la régulation devrait se faire au plus tard en 2023, d’après le National Cannabis Master Plan récemment publié. L’objectif de ce plan est de fournir un cadre général pour la régulation de l’industrie du cannabis en Afrique du Sud, « afin de contribuer au développement économique, à la création d’emplois, au développement rural et à la réduction de la pauvreté ».
Aurélien Bernard, Newsweed
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Maroc : une instance consultative sur le cannabis
L’instance consultative scientifique pour accompagner la mise en œuvre de la loi n°13.21 portant usages licites du cannabis au Maroc a été créée, samedi 3 avril, à Tanger. Cette instance se compose de médecins de nombreuses spécialités, de pharmaciens, juristes, économistes, acteurs associatifs ainsi que de journalistes. La mission de l’instance sera consultative sur la base des rapports qu’elle élaborera et qui concerneront le législateur marocain, les agriculteurs, les fabricants ainsi que les investisseurs qui ont l’intention d’investir dans ce secteur prometteur.
Consonews
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Légalisation du « cannabis médical » au Maroc : « Une opportunité colossale »
Pour Kenza Afsahi, enseignante-chercheuse au Centre Emile Durkheim (CNRS-Sciences Po Bordeaux), le projet de légalisation de la culture et de la vente du cannabis destiné à un usage thérapeutique est une évolution majeure. Le Maroc est le premier producteur mondial de résine de cannabis, aujourd’hui illégale, et le premier fournisseur des Européens. « C’est un projet colossal qui devra relever des défis politiques, économiques, sociaux et culturels. Mais c’est une réelle opportunité pour construire de nouvelles relations entre l’Etat et une population qui a vécu dans l’illégalité pendant des décennies. Les enjeux sont aussi sanitaires puisqu’il faudra faciliter l’accès au cannabis pour les malades marocains », analyse-t-elle.
Ouest-France
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Les autorités marocaines autorisent la culture du cannabis
Le gouvernement marocain a approuvé une loi autorisant la culture, l’exportation et l’utilisation du cannabis à des fins médicales ou industrielles. Le changement vise à améliorer le sort des agriculteurs dans la région du Rif, où il est cultivé depuis des décennies, et à exploiter un marché mondial en pleine croissance pour le cannabis légal. Mais la loi divise les agriculteurs du Rif, qui continuent de craindre les mandats d’arrêt en suspens et que cela rien ne change à la baisse de leurs revenus depuis des années ainsi. Certains souhaitent que le gouvernement marocain autorise l’usage récréatif du cannabis.
VOA Afrique
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Le projet de loi sur la légalisation du cannabis médical au Maroc traduit
Le Maroc avance rapidement sur sa légalisation du cannabis médical. Le gouvernement marocain a su basculer d’un projet qui revenait à chaque élection à un texte à enjeu sur lequel il s’apprête à bâtir une industrie légale de plusieurs milliards d’euros. Le projet de loin, à l’origine uniquement disponible en arabe, a été traduit et annoté en anglais par World Morroco News. De nombreuses sections du projet de loi, principalement en ce qui concerne le marché intérieur, nécessitent une législation supplémentaire, mais le projet de loi dans son état actuel permet une bonne vue d’ensemble du cadre du cannabis prévu par le Maroc. Un élément manquant notable est la mention des droits et obligations des futurs utilisateurs de cannabis médical domestique. L’Etat établit la structure d’un marché national, mais devra encore préciser plusieurs autres éléments importants dans un avenir proche. Cependant, le projet de loi comprend la plupart des dispositions relatives à l’exportation internationale.
Aurélien Bernard, Newsweed
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Cannabis, le Maroc peut tirer parti de son or vert
La production de produits à base de cannabis dans le secteur pharmaceutique est très large, et l’adoption au Maroc de la loi portant sur l’usage licite du cannabis en fait un futur acteur de premier plan. « Le Maroc peut être un fournisseur potentiel de matière première, dans le respect des normes de la pharmacopée. Aujourd’hui, la matière première de cannabis est très demandée », souligne Karim Aït Ahmed, le président de l’Alliance des Pharmaciens Istiqlaliens. « Entre mise en place du tissu industriel, calibrages des machines, certifications, le Maroc sera capable d’en produire d’ici deux ans au maximum. Nous avons les ressources et les compétences humaines nécessaires pour le faire », poursuit-il.
L’Opinion
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Cannabis thérapeutique : le Maroc veut sa part
Cela promet de bouleverser le marché du cannabis. Le gouvernement marocain a approuvé, le 11 mars, un projet de loi autorisant un usage « médical, cosmétique et industriel » du « kif », comme on l’appelle dans ce pays. Concrètement, le texte qui doit être voté prochainement au Parlement légalise la production et la consommation à usage thérapeutique, comme l’ont déjà fait plusieurs pays. Cela met fin à une vaste hypocrisie. Personne n’ignore que le Maroc est le leader mondial de la production de résine de cannabis, produite à partir des 55 000 hectares de plantes cultivées essentiellement dans le Rif. L’activité illégale, bien que très visible, y fait vivre des dizaines de milliers de familles. Elle rapporterait quelque 19 milliards d’euros, en grande partie empochés par les trafiquants, qui alimentent le marché européen.
Abdeslam Kadiri, Ouest-France
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Culture légale du cannabis : le nord du Maroc se prépare
Le projet de loi autorisant les usages licites du cannabis au Maroc a été approuvé, le 11 mars dernier, par le gouvernement. Une filière agricole et industrielle à part entière est, ainsi, dans le pipe afin d’exploiter la culture du cannabis à des fins médicales et thérapeutiques. Dans la région du Nord, où le sol répond aux particularités de ce rythme de plantations, les responsables locaux se préparent déjà en réfléchissant aux moyens à mettre en place afin d’accompagner la mise en œuvre de ce projet. L’idée est de faire bénéficier cette région des potentialités qu’offre une telle activité. C’est, donc, dans ce sens qu’un programme de développement a été pensé par l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN).
Les Inspirations éco
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Les américains se positionnent (déjà) sur le cannabis marocain
Quelques jours à peine après l’adoption en Conseil de gouvernement marocain (le 11 mars 2021) du projet de loi sur les usages légaux du cannabis, c’est déjà la ruée des groupes industriels étrangers vers le nord du Royaume. Deux délégations représentant des groupes industriels américains se trouvent actuellement en mission de prospection au Maroc. Elles ont programmé des rencontres avec les cultivateurs de cannabis, ainsi qu’avec la société civile des provinces concernées. Ce n’est pas la première fois que des industriels étrangers au Maroc s’intéressent aux régions du nord du pays où est cultivé le cannabis. Dès le début des années 2000, plusieurs investisseurs étrangers avait mené des missions de prospection dans ces régions, mais qui étaient restées sans suite. Aujourd’hui, avec le projet de loi sur les usages légaux du cannabis, de nouveaux horizons s’ouvrent devant les investisseurs nationaux et étrangers intéressés par ce secteur.
Infomédiaire
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Maroc : avec la légalisation du cannabis, un tabou est levé
Clap de fin pour le débat sur le chanvre au Maroc. Longtemps agitée, notamment à l’approche d’échéances électorales, la légalisation du cannabis devient désormais une réalité. Le Conseil de gouvernement, qui examinait le projet de loi devant régir cette activité depuis le 25 février 2021, a donné son feu vert ce jeudi 11 mars, en approuvant ce texte qui réglemente l’usage licite de cette plante dont la culture était jusque-là interdite dans le Royaume. Ce texte prévoit la création d’une agence de régulation des activités du cannabis, qui assurera le suivi du cannabis à usage médical, cosmétique et industriel, dans toutes les étapes de sa chaîne de production, de transformation, d’importation, d’exportation et de commercialisation. Elle aura aussi pour mission d’accorder, de renouveler et de retirer les autorisations et d’assurer le suivi sur le terrain de toutes les opérations relatives à cette activité.
Elimane Sembene, Maroc Hebdo
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Maroc : « tout reste encore à faire avant de tirer profit de la légalisation » du cannabis
Mohammed Hmamouchi, actuellement professeur invité à l’université de Montréal, a été le premier directeur de l’Institut national des plantes aromatiques et médicinales, entre 2002 et 2009. Aujourd’hui retraité, il est professeur invité à l’Université de Montréal. Au Maroc, il est membre du Forum des compétences de Taounate, sa ville natale, en charge de la commission cannabis. Grand connaisseur de cette question, il estime que le chemin à parcourir par le Maroc sera très long pour s’imposer en tant que sérieux concurrent sur ce segment, sur les marchés internationaux. D’abord, au Maroc, il ne sera pas uniquement question que de textes réglementaires. Selon ce spécialiste, tout, ou presque, reste à accomplir, à commencer par des études sérieuses et complètes. Il en sera de même pour la future Agence nationale de régulation, de ses moyens, de ses prérogatives et de son champ d’action. Il y a, de plus, un os de taille : le cannabis cultivé au Maroc contient une très grande teneur en THC (entre 60 et 70%). De ce fait, il est très convoité sur le marché international, pour son usage récréatif, mais cela le rend difficilement exploitable pour des usages industriels ou médicaux.
Mohammed Boudarham et Youssef El Harrak, Le360
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Maroc : la culture de cannabis légal ciblera 98 communes rurales
Au Maroc, la mise en œuvre du projet de loi relatif aux usages licites du cannabis, après son approbation, ciblera 98 communes rurales, a indiqué le directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), Mounir El Bouyoussfi. Ce dernier a affirmé que les impacts sociaux, économiques et environnementaux sont à la base de ce programme.
L’Economiste
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Le Maroc adopte un projet de loi sur l’usage thérapeutique du cannabis
Au Maroc, le conseil de gouvernement vient d’adopter un projet de loi sur l’usage thérapeutique et industriel du cannabis. Il sera soumis au Parlement dans les jours à venir, et s’il recueille le feu vert des deux Chambres, ce texte ouvrira de nouvelles opportunités aux producteurs. Le vendredi 12 mars, l’Association des médecins internes de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé a organisé une conférence sur le cannabis thérapeutique regroupant des experts et des chercheurs. Ils ont souligné l’importance de l’utilisation thérapeutique de cette plante contre les fortes douleurs liées à des maladies graves. Il y a une demande internationale de plus en plus importante, ce qui offre une réelle opportunité socio-économique pour le Maroc.
Le Courrier de l’Atlas
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Maroc : « La légalisation du cannabis ouvre la voie à de nouvelles opportunités »
Le gouvernement a donné son feu vert pour l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques et industrielles. Layla Sentissi, directrice exécutive de la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), se réjouit de cette annonce et plaide pour une plus grande réactivité du ministère de la Santé, encore silencieux face au projet de légalisation.
Faiza Rhoul, H24info
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Maroc : feu vert du gouvernement à la légalisation du cannabis thérapeutique
Le Conseil du gouvernement marocain a validé le 11 mars un projet de loi qui autorise l’usage « médical, cosmétique et industriel » du cannabis en maintenant néanmoins l’interdiction des usages récréatifs. Ce projet de loi, qui doit encore être adopté par le Parlement avant son entrée en vigueur, vise à encadrer la production actuelle de cannabis en instaurant un nouveau cadre juridique et réglementaire. Le texte prévoit notamment la création d’une « agence nationale de régulation » qui sera chargée de « développer un circuit agricole et industriel » avec des « périmètres réglementaires » et des « plants certifiés ». Cette future agence sera chargée de contrôler toutes les étapes de la « chaîne de production », depuis l’importation des semences jusqu’à la commercialisation via deux types de cultures, l’une à destination médicale et cosmétique, l’autre à usage industriel. Le texte mentionne également un contrôle des teneurs en THC, principale molécule psychoactive du cannabis.
RT France
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Cannabis thérapeutique : le Lesotho, le royaume qui a fait du cannabis de « l’or vert »
Le marché du cannabis thérapeutique attire de plus en plus de pays qui souhaitent tirer profit d’une activité en forte croissance. Les pays africains s’y intéressent fortement. Le premier à avoir franchi le Rubicon a été le Lesotho, ce petit pays de 2,2 millions d’habitant enclavé dans l’Afrique du Sud, qui a légalisé le cannabis à usage thérapeutique en 2017. La plante y est cultivée depuis le XVIe siècle. Depuis cette légalisation, d’immenses serres agricoles poussent dans le centre et le nord du pays et la cannabis attire de plus en plus d’investisseurs étrangers. Il faut compter 35 000 dollars pour obtenir une licence d’exploitation renouvelable annuellement, ce qui écarte les producteurs traditionnels du ce marché très lucratif. Mais le succès est tel que le nombre de licences a explosé.
Moussa Diop, Le360
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Maroc : le Parlement entre en jeu sur la légalisation du cannabis
Dégel dans le dossier de la légalisation du cannabis au Maroc. Après deux premiers reports, le Conseil de gouvernement vient d’adopter le projet de loi 13-21 relatif à l’usage légal du chanvre. C’est au tour du Parlement de se prononcer sur ce texte très attendu. Si le projet ne pourra pas être programmé en plénière au cours de la session parlementaire extraordinaire actuelle au Parlement, la commission parlementaire compétente pourra très bien le programmer et entamer son examen. Il faut préciser dans ce sens que les dispositions contenues dans la loi doivent avoir un impact indéniable sur les régions concernées par la culture du chanvre, mais également et surtout sur les populations locales. Pour piloter ce chantier, le texte prévoit la création d’une agence.
Mohamed Badrane, Aujourd’hui le Maroc
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Le Maroc s’apprête à légaliser l’usage thérapeutique du cannabis
Le Maroc, premier producteur mondial de haschich, se prépare à légaliser l’usage thérapeutique du cannabis, avec un cadre juridique destiné à permettre à l’Etat de valoriser une culture lucrative actuellement aux mains des trafiquants. Le conseil de gouvernement a adopté, jeudi 11 mars, un projet de loi sur « les usages licites du cannabis » autorisant un usage « médical, cosmétique et industriel ». Le texte qui doit encore être validé par le Parlement ne concerne pas le cannabis « récréatif », toujours prohibé. Le but est de « reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi », selon le texte.
France 24
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Au Maroc, le gouvernement veut légaliser le cannabis « thérapeutique »
Le gouvernement du Maroc a validé jeudi 11 mars un projet de loi légalisant le cannabis « thérapeutique », tout en maintenant l’interdiction de son usage récréatif, a-t-on appris de source gouvernementale. Le texte, qui doit encore être entériné par le Parlement, prévoit la création d’une « agence nationale de régulation » chargée de « développer un circuit agricole et industriel », avec « périmètres réglementaires », « coopératives d’agriculteurs autorisés » et « plants certifiés ». Le but est de « reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi », selon le projet de loi diffusé par les autorités.
Le Monde
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Maroc : le Conseil de Gouvernement vote le projet de légalisation du cannabis médical
Après deux reports, le projet de légalisation du cannabis médical a été adopté le 11 mars par le Conseil de gouvernement marocain. Il sera ensuite soumis au Parlement avant d’être définitivement adopté. Le texte prévoit la création d’une agence de régulation qui sera chargée de délimiter six zones de culture à travers le Royaume, a priori dans le nord du pays. Elle supervisera ensuite l’achat et la vente de la plante à des entreprises qui pourront l’utiliser à des fins médicales et des fins de transformation nationale et internationale. Cette agence sera seule compétente pour délivrer ou retirer les autorisations de culture, pourra mener des missions d’inspection et prendre des sanctions. Le projet de loi prévoit aussi de légaliser l’usage thérapeutique du cannabis, limitant la production aux volumes « nécessaires pour l’aspect médical, pharmaceutique et industriel ». Il serait également exigé des cultivateurs agréés de cannabis d’intégrer des coopératives agricoles et de vendre exclusivement leur production à des sociétés autorisées.
Aurélien Bernard, Newsweed
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Maroc : le projet de loi sur le cannabis adopté en Conseil de gouvernement
La troisième aura été la bonne ! Au Maroc, après deux reports lors de précédents Conseils de gouvernement, le projet de loi 13-21, relatif à l’usage légal du chanvre a finalement été adopté par l’Exécutif le 11 mars 2021 à Rabat. Cette législation historique, qui permettra de légaliser la culture légale du cannabis à des fins thérapeutiques, avait créé la polémique au sein du Parti justice et développement (PJD). Le projet de loi devrait ainsi être soumis au Parlement pour son adoption définitive. Il prévoit, entre autres, la mise en place d’une Agence nationale qui contrôlera le cultures du chanvre, sa transformation, sa commercialisation, son exportation ou son importation pour des besoins médicaux, pharmaceutiques ou industriels. Cette structure sera la seule et unique structure habilitée à délivrer (et à retirer) les autorisations pour cultiver cette plante, mener des missions d’inspection, voire prendre des mesures coercitives envers ceux qui enfreindraient la (future) législation.
Rahim Sefrioui, Le360
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Maroc : le Conseil de gouvernement adopte le projet de loi sur le cannabis
Le Conseil de gouvernement marocain réuni le 11 mars a adopté, après deux reports, le projet de loi 13-21 relatif à l’usage légal du chanvre. Tourné vers la promotion des filières du cannabis médical, cosmétique et industriel, le projet de loi sur l’usage légal de cette plante tend à reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi. Ce projet retient comme priorités de créer un cadre légal permettant le développement des filières du cannabis médical, cosmétique et industriel et de saisir les opportunités offertes en attirant des opérateurs d’envergure internationale. Doter le Royaume d’un système rigoureux de traçabilité et de contrôle, à l’effet de prévenir tout détournement du cannabis et ses dérivés vers le marché illicite, figure en tête des objectifs de ce texte de loi.
Karim Handaoui, Challenge